Gravel Bike : interview de Brice Epailly
Publié le 05/10/2015

Bonjour Brice, Etes-vous toujours fan de gravel bike ?
Oui, et je l’ai toujours été mais sans le savoir… je pratiquais la route pour m’entraîner avec un cadre de VTT en titane, un guidon de route et des pneus en 32mm afin de garder du confort car je déteste les grands axes routiers et je préfère rester sur des petites routes carrossables très peu fréquentées… le gravel m’a simplement ouvert l’accès aux pistes DFCI augmentant ainsi le champs des possibles.
Expliquez-nous la différence avec un VTT ?
La géométrie est plus proche d’un vélo route que d’un VTT car il n’y pas de suspension, mais c’est quand même du très spécifique… cela a d’ailleurs été un choix difficile pour arriver à la géométrie la plus adaptée à l’idée que je me faisais de cette pratique (voir http://caminade.eu/velo-gravel-pourquoi-une-geometrie-specifique/).
Sur quel type de terrain peut-on s’aventurer ?
Routes, pistes et sentiers pas trop techniques… Personnellement, je monte la plupart du temps par les pistes afin de descendre par des routes… J’en profite au passage pour faire quelques KOM en montant là où finalement les VTT ne peuvent plus rivaliser.

Proposez-vous différentes versions de votre gravel bike Caminade ?
Oui, à la demande du client nous faisons une version plus « voyage » avec support de porte-bagage et même double plateau.
Vous faites donc partie des précurseurs du Gravel en France. Comment voyez-vous son développement ?
Son développement sera lent mais inéluctable car de nombreuses personnes pratiquent déjà le Gravel sans le savoir avec des VTT suréquipés pour rouler simplement sur des pistes en terre…
Allez-vous renouveler votre évènement, « la Gravel 66 » qui était la première rando gravel en France ?
Oui et sous une autre formule…
Merci Brice, à bientôt sur le blog Vélo en Drôme !
Propos recueillis par Grégory Vignon